Une lettre pour Vali
Vali est heureux, il a trouvé son nouveau compagnon qui le rend libre, Novalib.
En quête de découvertes et de vastes étendues, le jeune cerf pense à ses futurs voyages.
Lui, qui était handicapé par ses nausées à répétition est désormais libéré. Il n’aura plus à subir ce mal qui l’importunait au dernier degré et pourra continuer à nourrir sa curiosité à travers de nombreux périples.
Prêt à toutes les aventures, il scrute l’horizon en direction de terres inconnues.
Vers où s’élancera-t-il ? Son ami le hibou dont il admire la capacité de voler sans perturber le silence de la nuit lui fit la surprise de lui laisser un mot gravé dans l’écorce du chêne sous lequel il rêvait.
“L’océan est à la croisée des mondes” lui dit-il. Mais quel était le sens de ces mots? Voulait-il lui dire que ses voyages le mènerait à traverser les flots, par vents et marées?
Le jeune cerf au poil blanc, trépigna toute la nuit et retourna la phrase dans tous les sens. “L’océan” mais quel océan ? “la croisée des mondes” mais de quels mondes parle-t-il ? Aux premiers rayons de l’aube, Vali n’y tenant plus s’élança tous bois devant convaincu que son instinct le conduirait vers l’océan. Voguer sur l’océan se devait être magnifique, surtout qu’avec Novalib il n’avait plus à s’inquiéter du mal de mer ! “Envolées les nausées” se dit-il et il se mit à galoper de plus bel.