Vali s’approche de l’eau et découvre une sensation nouvelle, celle du contact avec le sable humide. il éprouve aussi un sentiment de grandeur du fait de cet espace infini qui se présente à lui. Sans limite l’eau rejoint le ciel, bleu et éblouissant de lumière blanche.
Le vent tourbillonant, lui, décoiffe son pelage.
La marée montante le surprend quelque peu et l’eau arrive presque au dessus de ses chevilles.
L’eau est froide mais Vali ne semble pas perturbé, habitué au températures du grand nord.
Il lève les yeux et regarde devant lui. Ses voyages commenceraient donc là, se dit-il. Mais pour voguer sur cette immensité, Vali sait qu’il doit trouver une embarcation. Au loin, une forme attire son attention, une forme qui ne se dessine pas encore. Elle semble flotter entre les vagues et se rapproche doucement du rivage.
C’était un bateau abandonné qui se dirigeait vers lui. Vali allait enfin avoir la chance de s’élancer vers l’inconnue, pleine de découvertes éclairantes.
Le jeune cerf au poil blanc trépignait d’impatience et lorsque le bateau à la dérive s’échoua sur le sable, il monta dessus. C’était une barque au bois mouillé, remplie d’écume mais intacte, peinte en noire à l’extérieur. Le bois à l’intérieur n’était pas repeint. Une planche en bois se laissait apercevoir et pouvait permettre de s’asseoir. Vali était prêt à suivre le courant, se laissant porter par les vagues mouvementées et la houle. Novalib, son nouveau compagnon l’aiderait à apaiser son mal de mer pendant cette épreuve.
Vali, Novalib et le bateau s’éloignent, le périple commence.
Romain.
L’équipe Novalib.