Vali, la tempête puis les côtes

Vali vogue vaillamment depuis 5 jours en pleine mer à la recherche de découvertes et de nouvelles terres inconnues.
Il se nourrit de plantes herbacées, de rameaux résineux et de fougères qu’il avait emportés avec lui.
La barque fend à merveille l’océan et rien ne semble devoir perturber l’avancée de Vali sur cette belle bleue en mouvement permanent. “Tout n’est qu’ordre et beauté” comme dirait Baudelaire.
Mais les éléments sont imprévisibles et Vali ne le sait pas encore.
Le risque pourtant de s’exposer aux dangers de cette immensité pour assouvir sa soif de liberté est bien réel.
Vali le sent et au moment où son museau se met à frémir, il voit un gros nuage sombre ternir la lumière intense du ciel.
La barque tangue doucement d’abord puis de plus en plus.
Les nausées du cerf commencent à apparaitre, mais il sait que Novalib l’accompagne. C’est alors qu’il  lui vient en aide immédiatement et les nausées disparaissent.
La houle soulève maintenant la proue et l’étrave comme un fétu de paille. Le jeune cerf doit traverser cette tempête et regagner la terre ferme.
Son ami le hibou ne lui avait pas expliqué tout ça…
Vali, intrépide et courageux continue de faire avancer la barque comme il peut sans se soucier de l’écume qui lèche la coque, de plus en plus haut.
Brusquement, un rayon lumineux vient éclaircir la vision amoindrie de Vali, l’énorme nuage est en train de se dissiper, le va et vient des vagues également. Le mammifère, Novalib et la barque sont passés tout prés d’un naufrage.
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, les côtes d’un continent émergent au loin.
Il va pouvoir gambader à nouveau et fouler la terre ferme.

Romain.
L’équipe Novalib.

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