Témoignage de Christelle

Le « mal au cœur » en voiture a toujours été  le point noir de nos départs en vacances lorsque nos filles étaient jeunes.

Nous allions généralement vers le sud et il nous fallait subir les routes tortueuses du Périgord avant d’aborder les grandes routes qui menaient vers l’Espagne.

Nous avions bien-sûr prévu les seaux de plage, les serviettes, de l’eau mais nous savions que ça ne suffirait sans doute pas.

Le scénario  était immanquablement le même.

Au bout de quelques dizaine de kilomètres, une petite voix :

– «  maman, est-ce qu’on va bientôt arriver ?

– non ma chérie essaie de dormir »

Un moment de calme, les filles dorment. Mais de nouveau la voix de Laure : « Papa j’ai envie de vomir ». Résigné Julien cherche un endroit propice. Laure n’a que le temps de sauter sur le bas-côté avant de se mettre à vomir.

Je l’aide de mon mieux, lui lave le visage et les mains mais sa pâleur m’inquiète. Je l’installe devant et nous repartons. Heureusement Fanny, notre seconde fille, résiste fermement à ce genre de malaise.

Une autre halte s’avère en général nécessaire mais est souvent moins traumatisante.

Une fois arrivés à destination, les magasins, la soirée, le diner remettent les choses en place. Les filles oublient rapidement les aléas du voyage mais nous, les parents, savons qu’il y aura un long trajet  de retour et que nous n’aurons pas plus de remèdes pour prévenir ces malaises, anodins mais tellement pénibles !

 

Christelle.

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