Madagascar et son gingembre bleu

Olivier Behra, un gardien du gingembre bleu

Olivier Behra est un des gardiens de cet or bleu, il vit sur l’ile de Madagascar qui se situe dans l’Océan Indien à 400 kilomètres des cotes africaines. D’apparence très détendue selon les dires, il serait toutefois très soucieux de la sécurité de son exploitation. En effet, le gingembre bleu qu’il cultive serait parfois en danger de pillage. Il aurait d’ores et déjà perdu des centaines de kilos de cette racine aux vertus spéciales. Oui, depuis qu’un géant du cosmétique s’y est intéressé, les convoitises autour du gingembre bleu sont nombreuses. Mais quelle est la spécificité de ce gingembre spécialement bleuté?

Des propriétés anti-vieillissantes

Le gingembre tel que nous le connaissons n’a, en effet, pas uniquement des vertus anti- nauséeuses et tonifiantes. Celui ci aurait des vertus bien spécifiques. Cette variété endémique dont le nom provient de sa teinte bleue après avoir été coupée, permettrait la création d’un “bouclier” au dessus de la peau grâce en particulier à deux molécules clés, les shogaols et les gingérols. Ce sont toutes deux des polyphénols connus pour leurs atouts anti-oxydants. Le gingembre bleu permettrait donc de protéger la peau et de bloquer les différentes causes de vieillissement. Cette variété est aussi plus marquée en notes citronnées mais aussi en notes florales de rose liées à une présence inhabituelle chez les gingembres d’acétate de géranyl.

La protection de cette racine

Comme indiqué plus haut, le gingembre bleu nourrit les convoitises. D’une part parce qu’il est rare, les malgaches préfèrent davantage cultiver le riz ou le manioc, et d’autre part parce qu’un géant du cosmétique s’en sert. Ainsi pour éviter les pillages, ce géant encourage la culture du gingembre bleu, en payant des repas à la cantine de l’école d’Ambavaniasy. Ambavaniasy est la plus grande ville d’une des réserves où est exploité le gingembre bleu. Car cela permet aux parents de s’occuper de la culture dans les champs. Ainsi peut-être que la culture de cet or ne s’éteindra pas et restera une richesse culturelle de l’ile de Madagascar.

 

Romain.
L’équipe Novalib.

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