Le pic des naissances

Novalib soulage de nombreuses femmes enceintes qui ont des nausées pendant les trois premiers mois de la grossesse et nous nous sommes demandés s’il y avait un pic des naissances. Les femmes se posent-elles la question avant de concevoir un enfant ? Ont-elles des préférences à ce sujet ? Y a-t-il une période à privilégier ?

L’INED

L’INED (Institut National d’Etudes Démographiques) qui étudie la démographie sous tous ses aspects nous livre une analyse intéressante à ce sujet. Il existe en effet un paradoxe entre les chiffres annoncés et le choix préféré des femmes.

Historiquement et aujourd’hui

Autrefois, au XVIIe siècle le pic des naissances intervenait davantage au mois de mars.
Cela voulait dire que grand nombre de conceptions se produisaient  en juin. En effet cette période était reliée à la fin du carême, marquant ainsi la reprise des mariages et donc des relations sexuelles, les deux étant proscrits pendant le carême. Le carême qui, on le rappelle est une période de jeun. Il faut aussi savoir qu’à cette époque, le mariage marquait le début des relations sexuelles entre les deux conjoints.

Selon l’INED, entre le XVIIe siècle et la première moitié du XXe siècle, les naissances ont continué de varier selon le mois de l’année, avec toujours un pic en février-mars et un creux en fin d’année. Mais l’amplitude des variations s’est considérablement réduite, exception faite de quelques périodes particulières comme celles des guerres . Le rapport entre le mois ayant le plus de naissances et celui en ayant le moins est ainsi passé de 1,8 au XVIIe siècle à 1,2 au début du XXe siècle. Cette évolution conduit à écarter les explications faisant appel à la température ou à la nature, dans la mesure où les conditions climatiques n’ont pas connu de profonds changements. La moindre observance des préceptes religieux et la diminution du nombre de paysans dans la population active au fil des siècles ont probablement joué un rôle dans l’affaissement du mouvement saisonnier.

Durant ces 40 dernières années, le pic des naissances a plutôt eu lieu fin septembre en moyenne (rapport INED 2011).
Mais pourquoi?
D’après l’INED, les français conçoivent plus d’enfants pendant les fêtes de fin d’année, entre noël et la saint-sylvestre ( nouvel an ). Les couples étant plus nombreux à êtres réunis en profitent pour faire un enfant. Il y a également une certaine euphorie durant cette période, c’est la période où l’on est le plus heureux de se retrouver et de passer un moment ensemble. L’INED dit aussi, que les conceptions de décembre s’expliquent par une forme de “fragilité” des français lors de cette période entrainant l’oubli des moyens de contraception.
On remarquera toutefois qu’en 2016-2017, la tendance semble avoir quelque peu changé car le pic est maintenant plutôt en juillet.

Le choix préféré des françaises

L’Ined note un paradoxe important. Interrogées, les Françaises affirment privilégier le mois de mai pour accoucher (27%), loin devant les mois de juin et d’avril (20% et 19%). Le mois de septembre le plus fécond de l’année (“pic des naissances”), est paradoxalement le moins cité par les Françaises (2%).

Mais quelle est la meilleure période pour concevoir un bébé?

Une étude sur plus d’1,5 millions enfants faite par l’Université de Princeton aux Etats-Unis démontre qu’un enfant conçu en mai et donc naissant en hiver aurait plus de risque de naitre prématurément et donc de developper des problèmes de santé et de carences immunitaires.   Donc “en mai, ne fais pas de bébé” …en revanche, toujours d’après ces chercheurs, les femmes qui tombent enceintes pendant l’été vont prendre plus de poids et le bébé sera plus gros, enfin….de 8 grammes en moyenne.

Conclusion: La période idéale pour concevoir un enfant serait donc entre octobre et avril…Notre avis: ne pas écouter les chercheurs mais son coeur… 🙂

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